paroles du bout du monde

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samedi 26 juillet 2008

sur terre et dans l'eau à St Lucia

Comment concilier dans la même journée la chasse visuelle d'animaux terrestres à l'apparence quelquefois antédiluvienne à l'envie de passer un masque et un tuba pour espionner les créatures sous-marines ? L'Afrique du Sud détient la réponse et n'a pas fini de nous étonner sur sa diversité.
Nous débarquons dans le village touristique de St Lucia où nous atterrissons dans un chouette guesthouse du nom de Blou house backpacker. Au fond du jardin les mangoustes se disputent les fruits de la passion que les singes Vervet ont gaspillés.
St Lucia et le lac éponyme dessinent un large estuaire – le plus grand d'Afrique - propice à la vie animale. Oiseaux et mammifères résident dans le parc ceinturant le lac. La savane a disparu et des arbres ont poussé. Malgré le changement d'habitat, une variété d'animaux a su s'y adapter. Rhinocéros, koudous, léopards, zèbres et gnous ont élu domicile dans cette luxuriante contrée. L'objectif avoué des dirigeants du parc est de recréer les vagues de migrations animales d'antan lorsque gnous et autres quittaient les montagnes Lebombo pour s'acheminer vers la zone humide de St Lucia.
Avant de pénétrer l'enceinte du parc, au bout de l'estuaire, le propriétaire du guesthouse nous a promis des hippopotames. Mieux vaut faire confiance aux locaux qu'au guide papier, il ne s'était pas trompé.

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Suite à cette mise en bouche, nous filons vers cap Vidal, à 35km du village. Le propriétaire, encore lui, nous avez annoncé la chose suivante : « sur la route qui mène à cap Vidal, vous verrez toutes sortes d'animaux dont des rhinos, une fois arrivé au bout de la route, vous enfilez masque et tuba pour voir les poissons colorés du récif avant de revenir à St Lucia ». Son discours ressemblait à la légende alléchante d'une brochure touristique. Pourtant, il avait encore raison.
Sous l'eau :

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et quelques heures plus tard, sur terre :

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St Lucia, une des bonnes trouvailles de notre périple sud-africain.

dimanche 13 juillet 2008

La terre qui gronde à Victoria Falls


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Un jour de 1855, Livingstone, missionnaire et explorateur écossais, s'aventurait sur les eaux tumultueuses du Zambèze. Il dut accoster sur l'une des rives lorsqu'il se heurta à un obstacle de taille. Connu localement sous le nom de Mosi-Oa-Tunya, « la fumée qui tonne », il fut le premier européen à s'émerveiller devant ce que le monde moderne connaîtra sous le nom de chutes Victoria et souvent classé comme l'une des 7 merveilles du monde naturel. Il rentra au pays conter ses exploits avant de repartir un peu plus tard pour une nouvelle expédition africaine ; ce curieux virus, savant mélange entre voyage, exploration et couleurs de l'Afrique ne le quittera plus jusqu'à sa mort.
Quelque 150 ans plus tard, l'émerveillement est identique. Accueil triomphal sous un grondement aquatique. Nous nous fondons sous le nuage de vapeur d'eau qui plane au-dessus de la végétation. Entretemps, de nombreux chiffres et ouvrages ont complété la découverte de David Livingstone. 108 mètres de haut pour 1,7 km de large, les chutes sont partagées entre la Zambie et le Zimbabwe. La Zambie permet un accès plus proche tandis que la partie zimbabwéenne est trois fois plus large. La débit d'eau qui s'engouffre dans ce précipice peut être multiplié par 25 pendant la saison humide. Un large pont métallique unit les 2 pays sur lequel un train à vapeur circule toujours et rappelle le temps colonial où Zambie et Zimbabwe se nommaient Rhodésie.
Il s'avère périlleux d'ordonner quelques mots pour définir la saga féérique que la nature nous déroule. Les puristes ou les blasés diront que ce n'est que de l'eau qui coule. Je reste ébahi devant ce déluge. La falaise pleure de joie et mes yeux s'irisent comme cette balafre multicolore qui décore les cataractes.

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Depuis ce fameux pont métallique, on peut observer le rideau d'eau qui se fracasse au fond du canyon, prendre des photos à contre-jour ou savourer le bruit d'un fleuve stoppé brusquement par le vide.

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Mais autre chose occupe mes pensées. Et si je me transformais en une de ces gouttes d'eau et ressentais cette sensation de chute. Je me tourne sur l'autre rive du pont. La suite est à vivre sur les 3 vidéos ci-dessous...




Pour compléter la vue des chutes; nous nous envolons en hélicoptère pour une quinzaine de minutes. Exquise vue du ciel. Il semble qu'une simple entaille a écorché la plaine. Nous nous approchons de cette curiosité. Une image indélébile grave nos rétines. Ce somptueux fleuve aux eaux apaisées que la géographie déchaîne. Une boule de vapeur d'eau s'échappe des entrailles de la terre. Vision céleste d'un paradis terrestre.

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Malgré les récents évènements qui ont éclaté au Zimbabwe et les élections pipées du président Mugabe, c'est dans ce pays que nous avons décidé de nous rendre pour voir les chutes. Et la situation du peuple zimbabwéen nous a pris aux tripes au point de donner un saveur amère à la merveille naturelle que l'on entend en fond sonore. La désertion des voyageurs qui, face à l'instabilité du pays, préfèrent se rendre en Zambie est aggravée par une monnaie qui connait une inflation sans précédent (on peut échanger 50 milliards de dollars Zimbabwéens pour 1 dollar US sachant qu'en 2000 le taux était de 100 pour 1!). Ces deux facteurs provoquent un tourisme en chute libre et une économie aux abois ; une situation désastreuse qui frappe de plein fouet les habitants qui vivent essentiellement voire exclusivement de ce secteur. Alors, lorsque ces derniers aperçoivent un touriste, ils se ruent vers lui pour tenter leur chance, vendre un bracelet ou une figurine sculptée. Ne pouvant endiguer la misère d'un coup de baguette magique, nous sommes contraints de lancer des « non » à tout bout de champs tandis qu'on déambule dans les rues de Victoria Falls. Un gros coup de blues de devoir refuser de donner 1 dollar à tous ces malheureux qui ne demandent rien de plus qu'un peu d'argent pour survivre. Certains sont même prêts à échanger une statuette contre une paire de chaussures ou un T-shirt. Et malgré leur état de détresse, ils arrivent à garder le sourire. La vie est injuste et le quotidien n'est définitivement pas le même si on est né européen ou zimbabwéen. Malgré tout ça, on essaie de passer quelques bons moments avec eux, tentant quelques plaisanteries pour voir esquisser quelques sourires. Pendant qu'on se projette dans l'avenir en se demandant qu'elle sera notre prochaine activité, ils ne voient pas plus loin que le soir même en se demandant ce qui remplira leur assiette. Triste réalité.

jeudi 10 juillet 2008

Survol du delta de l'Okavango

Pour parfaire notre visite de l'Okavango et combler cette envie de contempler les animaux d'en haut, nous réservons un vol d'une heure au-dessus du delta. Une approche intéressante pour comprendre ce dédale aquatique qui se faufile dans la plaine. Un moment privilégié avec éléphants et hippopotames.

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